ENVIRONNEMENT

Togo | Ministère de l'Environnement : Désormais une "Inspection Générale" pour mieux contrôler, évaluer et suivre les activités du secteur

Magloire TEKO - 21 octobre 2025 06:33 Temps de lecture 1 mn
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On l'attendait, avec plein d'innovations, comme on le lui connait déjà. Et il ne fait pas déchanter l'opinion. Quelques jours après sa nomination à la tête du ministère de l'Environnement, des Ressources forestières, de la protection côtière et du changement climatique, le Prof. Dodzi Komla Kokoroko, par arrêté pris ce lundi 20 octobre 2025, créé l'Inspection Générale de l'Environnement, des Ressources forestières et du Littoral...

Dénommée «Inspection Générale», ce service est directement rattaché au ministre en charge de l'Environnement, des ressources forestières, de la protection côtière et du changement climatique. Il a pour mission, indique notamment l'arrêté, d'assurer le contrôle, l'évaluation et le suivi de la conformité des activités des acteurs sectoriels aux politiques, normes et réglementations en matière d'environnement, de gestion forestière et de préservation du littoral.

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Placé sous la responsabilité directe de l'Inspecteur Général qui a rang de Directeur général, ce service assurera non seulement le contrôle de l'application de la réglementation en vigueur relative à l'environnement, aux ressources forestières et au littoral, mais aussi évaluera la pertinence et la performance des actions entreprises par les différentes structures techniques qui animent le département ministériel.

Aussi, l'Inspection générale, dans ses prérogatives, formulera à l'attention du ministre, des recommandations visant à optimiser la gouvernance, la transparence et la régularité des actions. De même qu'elle s'attelera à produire des rapports périodiques d'inspection à l'attention du ministre.

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Outre ses attributions régaliennes, l'Inspection Générale, peut éventuellement se voir confier également, par le ministre, toutes autres missions de contrôle, d'études et d'analyses pour lesquelles elle apparait la plus à même d'atteindre les résultats escomptés.

L'Organisation de l'IG

L'Inspection Générale est subdivisée en deux inspections, notamment
l'inspection de l'environnement et l'inspection des ressources forestières et du littoral. Dans les détails, le document précise que chaque inspection est dirigée par un inspecteur qui rend compte à l'Inspecteur général qui a rang de Directeur central.

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Et en ce qui la concerne, l'inspection de l'Environnement a pour charges de veiller à l'application des normes environnementales, inspecter les installations, les équipements et produits des exploitations industrielles ou
agricoles, les centres de stockage et les magasins de dépôts, puis procéder aux prélèvements, mesures, relevés et analyses nécessaires.

Pendant ce temps, l'inspection des ressources forestières et du littoral, elle, a pour rôles de veiller à la bonne exécution des travaux de reboisement, d'aménagement et d'entretien des forêts de toute nature, faire respecter les obligations des concessions forestières, assurer la régularité des exploitations forestières et des activités sylvicoles des domaines forestiers, contrôler l'effectivité et la conformité des travaux d'aménagement et de protection des aires protégées, veiller à la régularité des activités de chasse et d'exploitation des produits forestiers noncôtière ligneux, puis contrôler la conformité des plans d'aménagement des forêts, entre autres...

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C'est dire donc que comme on s'y attendait, le ministre Kokoroko marque déjà et de fort belle manière son terrain, par des actions concrètes. Vivement donc que ces réformes participent, autant que se peut, à activer les vrais leviers d'émulation, de performance et de résultats dans ce ministère si stratégique. Ceci en aidant, entre autres à la réalisation des défis pressants comme le contrôle de la régularité des flux de produits et sous-produits forestiers sur le territoire national, la mise en œuvre de la réglementation en matière de prévention et de lutte contre la dégradation du littoral, contribuer à la lutte contre l'érosion côtière, ou encore assurer la mise en œuvre des accords multilatéraux relatifs au milieu marin et à la zone
côtière.

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