Dans sa déclaration faite devant la presse, à Lomé, Thomas Kokou Nsoukpoe et ses compagnons de lutte ont été sans ambages. Le Togo est devenu le bastion d'une tyrannie d'un autre âge. Mieux, l'ultime bastion d'un pouvoir que la DMK et le FIN décrivent comme "mafieux" et "anachronique" et dans lequel les citoyens sont arrêtés, brutalisés et emprisonnés.
Ce vendredi 20 juin 2025, la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) a dressé un bilan peu reluisant du demi-siècle de gouvernance du régime de Lomé. Un tableau bien terni qui fonde son appel à manifester dans les rues et à la désobéissance civique.
Dans sa déclaration faite devant la presse, à Lomé, Thomas Kokou Nsoukpoe et ses compagnons de lutte de la DMK et du Front de Libération Nationale (FNL) ont été sans ambages. Le Togo est devenu le bastion d'une tyrannie d'un autre âge. Mieux, l'ultime bastion d'un pouvoir que ce rassemblement de partis politiques et d'Organisations de la société civile (OSC) décrivent comme "mafieux" et "anachronique" et dans lequel les citoyens sont arrêtés, brutalisés et emprisonnés.
Pour ces acteurs de la lutte politique, le Togo est un état confisqué par une seule famille depuis près de 60 ans de règne de fer, de corruption systématique, de dilapidation des richesses nationales et de soumission du peuple. En d'autres termes, "un cimetière de l'espérance". Cela, se désolent-ils, pendant que la minorité prédatrice se gave de l'or, du fer et du pétrole.
Également médusés par le fait qu'au Togo, les élections ne sont qu'un simulacre et de terreur organisée permettant, indiquent-ils, à Faure Gnassingbé de règner par la peur, le sang et la manipulation, la DMK et le FLN rappelent que ce dernier se trompe lourdement. Car, mentionnent-ils, aucune force ne peut tenir face à un peuple décidé à être libre.
Ainsi donc, à la lumière de ce diagnostic, la DMK et le Front pour la Libération National appellent le peuple togolais à répondre à l'appel à manifester, lancé sur les reseaux et projeté sur les 26, 27 et 28 juin prochain à Lomé et à travers le pays. «Partout sur le territoire, dans les villes et les campagnes, dans la diaspora, dans les marchés et les quartiers : que chacun se lève. Le moment est venu d'achever la libération de notre Nation», ont-ils lancé. Car, expliquent ces deux organisations, citant notamment Victor Hugo, "quand la dictature est un fait, la révolution devient un droit".
Par ailleurs, se référant à l'article 150 de la Constitution de 1992, la DMK et le MLN appelle à une désobéissance civique Pacifique, massive et historique. «Nous appelons à écrire ensemble la dernière page de l'oppression et la première page de la souveraineté populaire.
Pour ce faire, la Coordination nationale de la DMK exhorte les Forces Armées à les rejoindre et à marcher avec eux. Car, conclut la déclaration, «l'histoire est en train de s'écrire, et elle n'oubliera pas ceux qui ont choisi le bon côté».
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